Et si je te mord dans le cou?...

Et si je te fait un baiser dans le cou?...

Et si je te mord encore là?...

Et un baiser dans l'oreille... A quoi penses tu?...

 Il faudra bien se tenir... J'utilise les idiots qui m'entoure pour qu'ils aillent se faire sodomiser l'ame...

 Une fois, cent fois, toujours, jusqu'à ce que mon nez saigne et que j'eprouve le besoin de prendre l'air...

On dit que l'enfance est l'epoque la plus heureuse de la vie, pour moi, elle ne l'a pas été, et c'est peut etre pour ça que je ne crois ni au paradis des enfants, ni à leur innocence... Mon enfance, une epoque...interminable et triste, hantée par la peur de l'inconnu. On ne peux pas oublier certaines choses, on ne sait pas pourquoi certains souvenirs ont tant de vigueur...

Qu'est ce que je fais ici à te parler?....

Il est si tard...

( Tu es es mechante, tu fais tout de travers et tu fais souffrir. Tu ne fais pas ce que tu devrais faire. Tu es désobéissante et voleuse...Et tu embête ceux qui veulent dormir...! )

Les flaques de cette epoque ne sont pas toutes tristes. Parmis celle dont je me souviens avec plaisir, il y a ce voyage qui est resté gravé dans ma mémoire, avec autant de netteté. Je crois que je me sentais libre...neuve, différente. Je portais un calçon noir sans poches et un cache coeur de la meme teinte... J'avais tres peur Mes pieds etaient nus J'esquissais mon angoisse en dialoguant avec une plante derriere laquelle je m'étais cachée On m'a attachée avec des cordes à un poteau et appuyé un revolver sur ma tempe ...

Quand ils ont été prets à me tuer, elle a ouvert la porte.

Que celui qui n'est pas caché se cache!

C'est pour tous le monde pareil, parce que c'est humain,

 on veux vivre pas survivre...

 Un Deux Trois Quatre

 On veux pas vivre, pas survivre...

Fin du voyage, c'est toujours au meme truc que je repense quand j'ai besoin d'un bon souvenir; et j'ai beau chercher mais d'aussi loin que je me souvienne, c'est le seul truc qui vaille la peine dont je me rappelle...Comme une espece d'image rassurante et mensongere, comme dans un joli conte, s'imaginer que toute la vie peut se passer come ça, avec entre pleins de moments de joie, plein de ratures à gommer...

Mensonge heroique.

"Era una vez, en un pais lejano, una nina que era muy pequena, muy pequena, muy pequena...Era tan pequena, que parecia una amandra, y por eso, la llamaban, Almandida...Un dià, Almandida se desperto, estaba dormiendo, en su cama que era tambien una cama muy pequena muy peqena muy pequena........................................"

 Uno Dos Tres Quatro Y cinquo............................